Coucou tout le monde ! Premier jour de l'été, le blog change de peau et recouvre des couleurs estivales grâce et encore une fois à Mirrorcle World qui a fait du magnifique travail comme toujours. On reste dans les couleurs bleues (je n'en peu rien, c'est ma couleur favorite) mais le style à un peu changé. C'est surtout à Géraldine que je dois ce petit changement. Je lui avais proposé mes images comme à chaque fois, sauf qu'une d'entre elles l'a inspirée et elle en a trouvée une autre dans le même genre et s'est basée dessus. Du coup, finalement, mes images n'ont pas servies. Et voilà le résultat, encore plus sublime ! Plus de fraîcheur, d'espace...
L'image qui a servi pour l'avatar provient de Pinterest et celle pour le fond, de Google. Comme l'avez remarqué depuis quelques jours, il y a eu du changement dans les onglets. J'ai fait au mieux pour que vous puissiez plus facilement retrouver les livres chroniqués et ceux à venir. On m'a fait remarqué qu'avec le fond transparent, on ne savait pas très bien lire les articles sur le blog. Je pensais qu'on pouvait choisir le degré de transparence, mais non, du coup, j'ai opté à nouveau pour un fond coloré. J'en ai profité aussi pour changer la police d'écriture, m'ayant lassé de l'autre qui n'était pas si lisible que ça. J'espère que vous apprécierez ces changements.
Et comme toujours, un petit texte, spécialement inspirée, par la bannière et totalement improvisé.
A
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lors que le ciel se
fissurait en des couleurs dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence, et que
les vagues venaient me lécher les pieds, j’ai tenté d’oublier ce que je venais
de réaliser, ce que je m’étais obstinée à refuser de croire. Ce pourquoi j’avais
foui ma maison pour partir à l’aventure.
J’avais
cru que je pouvais l’oublier. J’avais cru que je pouvais être heureuse sans
lui. Je ne le serai jamais. Il était mon talisman qui me protégeait du mal. Et
depuis qu’il était partit, une pluie de mauvaise chance s’abattait sur moi. Il
était la présence qui me rappelait la personne que j’étais, celle que j’avais
envie de devenir, mais maintenant j’ignorais qui j’étais, celle que je voulais
être. J’ai fermé les yeux tandis que les larmes inondaient mon visage et j’ai
repensé à tous les instants magiques qui avaient défilé avant l’instant précis
qui avait mené nos chemins à se séparer.
Notre
rencontre. La fois où je l’avais heurté de plein fouet avec ma bicyclette alors
que je rendais chez le boulanger du coin. Je l’avais aimé dès ce jour.
Ma
déclaration d’amour. Lorsque nous nous étions lancé le défi de traverser
Hallowdown Park en courant sans se faire repérer par Mrs Hargranger, la mère du
principal qui guettait sans cesse à sa fenêtre, et que nous nous étions
écroulés dans l’herbe, à bout de souffle. Que je l’avais regardé dans les yeux,
et lui avais dit pour la première fois que je l’aimais. Je me souviens alors du
désespoir qui avait envahi son regard. « Je ne peux pas Launa, je ne veux
pas à avoir à te briser le cœur », avait-il chuchoté. Ça m’avait déchirée,
mais je n’avais cessé de l’aimer.
Sa
trahison. Au bal de printemps, lorsqu’il s’était penché vers Brianna Silver
pour lui chuchoter des mots à l’oreille, l’avait tenue délicatement à la taille
et dansé un slow avec elle. Ce qu’il n’avait jamais fait avec moi, ce qu’il
refusait de faire. Je m’étais enfuie, en courant attirant les regards sur moi.
Il m’avait rejoint plus tard sur le parking de l’école. « Que veux-tu de
moi Launa Isley ? », m’avait-il lancé. « Que tu m’aimes en
retour comme je t’aime. » Il s’était alors rapproché, avait passé une main
dans mes cheveux avant d’enrouler une mèche bleue autour de son doigt. Son
regard s’était soudain assombrit et j’avais cru voir, des larmes perler au coin
de ses yeux. « Tu m’as gardé en sécurité, j’ai l’intention de te garder
sauvage tant que je le pourrai. » Je n’avais rien répondu parce qu’il n’y
avait rien à répondre.
Lorsque
le destin avait triché. J’étais de mauvaise humeur et avait pété les plombs. Je
venais de foutre en l’air mes dernières chances de devenir un jour ce que j’avais
toujours rêvé d’être. « Dis-moi donc, quel est ton plan avec ton unique
précieuse et sauvage vie ? », s’était-il écrié, alors que je lui
répondais : « Et toi alors ? » Un mince sourire qui n’en n’était
pas un, avait étiré ses lèvres. « Ça fait longtemps que je n’ai plus de
plan. » Une partie de moi était morte ce jour-là. Je crois qu’au fond, ce à ces mots, j’avais
déjà compris.
Mais
le véritable instant, ce fût le jour où j’avais trouvé cette lettre que ma mère
avait oublié de ranger. Cette lettre que je n’aurais jamais dû découvrir. Cette
lettre dans laquelle il expliquait la vraie raison de son départ.
Je
savais alors que jamais plus je ne pourrai le tenir contre moi et lui chuchoter
mes sentiments, lui dire encore et toujours les trois mots qui avaient chaque
jour inondé mon cœur depuis notre rencontre. Je savais que je ne pourrais pas
survivre sans lui. Je savais que je pourrais plus jamais avancer sans lui, qu’importe
où je suis. Je savais ce qu’il me restait à faire : partir, tout comme lui.
© Tous droits réservés
Tamara Nemry.
J'aime beaucoup comme ça ! La bannière est sublime et le fond aussi ^^
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on n'arrivait pas forcément très bien à lire les articles avant, c'est parfais maintenant ;-)
Je suis ravie d'avoir pu réaliser la créa pour toi, une nouvelle fois!
RépondreSupprimerL'ensemble est vraiment très beau ♥♥
J'adore *o*
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