samedi 21 juin 2014

Version 5 - Lies that whisper the dusk

Coucou tout le monde ! Premier jour de l'été, le blog change de peau et recouvre des couleurs estivales grâce et encore une fois à Mirrorcle World qui a fait du magnifique travail comme toujours. On reste dans les couleurs bleues (je n'en peu rien, c'est ma couleur favorite) mais le style à un peu changé. C'est surtout à Géraldine que je dois ce petit changement. Je lui avais proposé mes images comme à chaque fois, sauf qu'une d'entre elles l'a inspirée et elle en a trouvée une autre dans le même genre et s'est basée dessus. Du coup, finalement, mes images n'ont pas servies. Et voilà le résultat, encore plus sublime ! Plus de fraîcheur, d'espace...


L'image qui a servi pour l'avatar provient de Pinterest et celle pour le fond, de Google. Comme l'avez remarqué depuis quelques jours, il y a eu du changement dans les onglets. J'ai fait au mieux pour que vous puissiez plus facilement retrouver les livres chroniqués et ceux à venir. On m'a fait remarqué qu'avec le fond transparent, on ne savait pas très bien lire les articles sur le blog. Je pensais qu'on pouvait choisir le degré de transparence, mais non, du coup, j'ai opté à nouveau pour un fond coloré. J'en ai profité aussi pour changer la police d'écriture, m'ayant lassé de l'autre qui n'était pas si lisible que ça. J'espère que vous apprécierez ces changements.

Et comme toujours, un petit texte, spécialement inspirée, par la bannière et totalement improvisé. 

A
lors que le ciel se fissurait en des couleurs dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence, et que les vagues venaient me lécher les pieds, j’ai tenté d’oublier ce que je venais de réaliser, ce que je m’étais obstinée à refuser de croire. Ce pourquoi j’avais foui ma maison pour partir à l’aventure.
J’avais cru que je pouvais l’oublier. J’avais cru que je pouvais être heureuse sans lui. Je ne le serai jamais. Il était mon talisman qui me protégeait du mal. Et depuis qu’il était partit, une pluie de mauvaise chance s’abattait sur moi. Il était la présence qui me rappelait la personne que j’étais, celle que j’avais envie de devenir, mais maintenant j’ignorais qui j’étais, celle que je voulais être. J’ai fermé les yeux tandis que les larmes inondaient mon visage et j’ai repensé à tous les instants magiques qui avaient défilé avant l’instant précis qui avait mené nos chemins à se séparer.
Notre rencontre. La fois où je l’avais heurté de plein fouet avec ma bicyclette alors que je rendais chez le boulanger du coin. Je l’avais aimé dès ce jour.
Ma déclaration d’amour. Lorsque nous nous étions lancé le défi de traverser Hallowdown Park en courant sans se faire repérer par Mrs Hargranger, la mère du principal qui guettait sans cesse à sa fenêtre, et que nous nous étions écroulés dans l’herbe, à bout de souffle. Que je l’avais regardé dans les yeux, et lui avais dit pour la première fois que je l’aimais. Je me souviens alors du désespoir qui avait envahi son regard. « Je ne peux pas Launa, je ne veux pas à avoir à te briser le cœur », avait-il chuchoté. Ça m’avait déchirée, mais je n’avais cessé de l’aimer.
Sa trahison. Au bal de printemps, lorsqu’il s’était penché vers Brianna Silver pour lui chuchoter des mots à l’oreille, l’avait tenue délicatement à la taille et dansé un slow avec elle. Ce qu’il n’avait jamais fait avec moi, ce qu’il refusait de faire. Je m’étais enfuie, en courant attirant les regards sur moi. Il m’avait rejoint plus tard sur le parking de l’école. « Que veux-tu de moi Launa Isley ? », m’avait-il lancé. « Que tu m’aimes en retour comme je t’aime. » Il s’était alors rapproché, avait passé une main dans mes cheveux avant d’enrouler une mèche bleue autour de son doigt. Son regard s’était soudain assombrit et j’avais cru voir, des larmes perler au coin de ses yeux. « Tu m’as gardé en sécurité, j’ai l’intention de te garder sauvage tant que je le pourrai. » Je n’avais rien répondu parce qu’il n’y avait rien à répondre.
Lorsque le destin avait triché. J’étais de mauvaise humeur et avait pété les plombs. Je venais de foutre en l’air mes dernières chances de devenir un jour ce que j’avais toujours rêvé d’être. « Dis-moi donc, quel est ton plan avec ton unique précieuse et sauvage vie ? », s’était-il écrié, alors que je lui répondais : « Et toi alors ? » Un mince sourire qui n’en n’était pas un, avait étiré ses lèvres. « Ça fait longtemps que je n’ai plus de plan. » Une partie de moi était morte ce jour-là.  Je crois qu’au fond, ce à ces mots, j’avais déjà compris.
Mais le véritable instant, ce fût le jour où j’avais trouvé cette lettre que ma mère avait oublié de ranger. Cette lettre que je n’aurais jamais dû découvrir. Cette lettre dans laquelle il expliquait la vraie raison de son départ.
Je savais alors que jamais plus je ne pourrai le tenir contre moi et lui chuchoter mes sentiments, lui dire encore et toujours les trois mots qui avaient chaque jour inondé mon cœur depuis notre rencontre. Je savais que je ne pourrais pas survivre sans lui. Je savais que je pourrais plus jamais avancer sans lui, qu’importe où je suis. Je savais ce qu’il me restait à faire : partir, tout comme lui.

© Tous droits réservés Tamara Nemry.

3 commentaires:

  1. J'aime beaucoup comme ça ! La bannière est sublime et le fond aussi ^^
    C'est vrai qu'on n'arrivait pas forcément très bien à lire les articles avant, c'est parfais maintenant ;-)

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  2. Je suis ravie d'avoir pu réaliser la créa pour toi, une nouvelle fois!
    L'ensemble est vraiment très beau ♥♥

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